Dans un article du journal « Le Soir » paru récemment, l’on pouvait y lire un entretien avec le Dr Martine Piccart « professeur et chef de service de l’Institut Jules Bordet ».
Ces propos mettaient en évidence des difficultés pratiques et financières pour les chercheurs, afin de trouver des traitements plus efficaces encore. Et en particulier visant à « permettre à des femmes jeunes et qui veulent avoir un enfant malgrè le fait qu’elles luttent pour empêcher le cancer du sein de revenir ». Tout en développant des thérapeutiques efficaces à court terme.
Le Docteur Piccart met en évidence qu’il faut amplifier les recherches pour mieux lutter contre les cancers métastasiques étant donné l’augmentation des incidences pour les années futures. Elle souligne le fait qu’il faut mettre la priorité à la compréhension de l’origine de cette incidence et la mortalité élevées du cancer du sein. En particulier sur le taux de prescription d’oestrogènes à la ménopause pour des durées très longues alors que la durée maximum est de 5 ans. On ignore la cause de 9 cancers du sein sur 10.
Pour le Dr Piccart la priorité est de comprendre ce qui se passe dans nos habitudes alimentaires et les causes environnementales de notre pays afin de prévenir cette maladie qui touche plus de 10000 femmes par an.
Source: Art LE SOIR 22 et 23 août 2015